Le climat à l’honneur pour la Fête du Lait Bio 2019

Cette année la Fête du lait Bio met l’accent sur le CLIMAT et notamment sur l’impact positif de l’agriculture biologique, moins énergivore et moins polluante que l’agriculture conventionnelle. Du développement de la biodiversité à la préservation de l’eau, en passant par la réduction des gaz à effet de serre, voyons en quoi l’agriculture biologique est au cœur des débats et des réflexions concernant le changement climatique.

 

Changement climatique: constat et actions à mener

L’inquiétude des citoyens grandit face aux dangers et aux risques encourus par le changement climatique. Des mouvements fleurissent aux quatre coins du monde allant même parfois jusqu’à attaquer les états gouvernementaux pour inaction climatique, comme ce fût le cas en France avec Notre Affaire à Tous. Ainsi, de plus en plus de personnes prennent conscience des réalités de cette menace climatique et changent progressivement leur comportement. Bio, local, troc, zéro-déchet (…) autant de façons de consommer plus responsable en réduisant son impact écologique. D’ailleurs, les acteurs de l’agriculture biologique ont eux-aussi bien compris l’importance d’agir. Ils œuvrent quotidiennement à la préservation de l’environnement notamment via des pratiques agricoles biologiques plus saines.

 

L’agriculture biologique : des pratiques agricoles favorables au climat

Développement de la biodiversité, préservation de l’eau, stockage du carbone dans les sols, réduction des émissions des gaz à effet de serre, l’agriculture biologique est moins énergivore et moins polluante que l’agriculture conventionnelle. En plus d’avoir un impact positif sur l’environnement, celle-ci participe à une économie plus verte grâce au maintien du lien social et au renforcement du tissu économique local et de la ruralité.

 

Pour une cohérence des systèmes

Pour continuer de garder une forte cohérence entre bio et climat, le réseau FNAB se bat chaque jour. Dernier exemple en date, l’émanation de projets de conversion bio en serres chauffées en Bretagne et en Pays de la Loire où le réseau s’est catégoriquement opposé à cette pratique. Avec son action “Ni tomates, ni fraises bio en hiver, non aux serres chauffées.”, la position du réseau FNAB est claire. Non aux serres chauffées, oui à une cohérence des systèmes! Du bio sans respect de la saisonnalité, et puis quoi encore?