Bio et climat – 5 ingrédients pour un régime ré-équilibré

Le réseau FNAB souhaite positionner l’agriculture biologique comme la réponse aux enjeux globaux. Pour que la bio puisse être réellement un atout pour le climat, il nous semble nécessaire de mélanger cinq ingrédients complémentaires. 

  • Les règles du cahier des charges de l’AB

Les aménités positives de la bio associées sur l’eau, le sol, l’air, la biodiversité, la santé humaine, le bien-être animal, les consommations de ressources…

  • Les démarches de progrès des producteurs bio

Naturellement, les producteurs bio ont la volonté d’améliorer leurs pratiques, ce qui fait logiquement suite à une démarche de conversion. Si le cahier des charges ne suffit pas à améliorer l’impact positif d’une ferme bio sur le climat, chaque producteur peut mettre en œuvre des pratiques bénéfiques qui vont au-delà du cahier des charges.

  • Le changement de comportements des consommateurs de produits bio

Cela implique moins de protéines animales et plus de protéines végétales. En effet, une emprise foncière supplémentaire est nécessaire pour le mode de production bio, souvent plus extensif. De fait, comme les surfaces agricoles sont limitées, pour être en mesure de nourrir la population mondiale avec des produits bio, un changement d’habitudes alimentaires s’impose.

  • La réduction des gaspillages alimentaires

Elle doit être effective tant durant la phase de production, que de transformation ou de consommation. Il semblerait que les consommateurs de produits bio aient tendance à moins gaspiller les aliments.

  • Les circuits de commercialisation de proximité

Ils se développent de manière importante. En effet les circuits de vente directe, restauration collective ou magasins spécialisés permettent la commercialisation d’environ 70% des produits bio commercialisés. Manger Bio local c’est l’idéal !